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Cycle des sujets tabous : anorexie, boulimie, binge & Co - groupe de discussion

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Luxembourg

Mmmhhh tu sembles intéressé par "Luxembourg". Clique sur les mots clefs qui te plaisent... et hop ne rate plus rien les concernant. A toi de jouer !

mer. 18 Jan.

18h00

Manger est un besoin humain fondamental, un trouble inhibe la personne atteinte dans la vie de tous les jours et peut même entraîner la mort. Le terme « trouble de l'alimentation » est aussi vague que polyvalent : les troubles de l'alimentation se manifestent sous de nombreuses formes et restent pourtant souvent un mystère ou difficiles à comprendre pour les étrangers.

Le sujet tabou des troubles alimentaires est un problème social aigu et doit être clairement abordé aujourd'hui encore afin de mieux comprendre le tableau et les causes de la maladie, les options d'accompagnement et la prévention.

Notre événement offre un environnement sécurisé d'échange et d'information et vise à sensibiliser.

"Pour les étrangers, c'est souvent un paradoxe : il faut manger pour que le corps reçoive suffisamment d'énergie. La nourriture est-elle bonne et agréable ? Ce qui est un plaisir pour certains, peut être un gros obstacle pour d'autres : la nourriture - et tout ce avec elle, son propre corps devient un problème et en partie un ennemi, il est trop gros, il a besoin d'être contrôlé, de culpabilité, de pression, de coercition, et tout est régulé par le contrôle de l'alimentaire ou du non-alimentaire.

Un bon 13 ans après avoir moi-même été touché par l'anorexie, je me rends compte que ce sujet est encore un gros tabou. Tout le monde en a entendu parler, mais que signifie vraiment ne pas pouvoir manger ? Il est de notre grand devoir de transmettre ce que ce trouble a à voir avec cela, à quoi il ressemble, ce qu'il fait à quelqu'un. C'est presque impossible pour quelqu'un qui n'a jamais été touché - et c'est pourquoi le discours public reste souvent vague. Aujourd'hui encore, il est difficile de savoir vers qui se tourner si j'ai un problème alimentaire, ou qui contacter si l'une des personnes de l'entourage présente des signes d'un tel trouble. À quel point vous pouvez être impuissant lorsque vous attrapez quelque chose comme ça, c'était soudainement très clair, même chez nous.

J'aime utiliser mon expérience de manière productive et parler aux gens qui souffrent eux-mêmes d'un trouble de l'alimentation ou qui y sont liés. La communication entre deux personnes qui savent ce que c'est est très spéciale - et quelque chose qui n'est souvent pas pris en compte dans une thérapie mal choisie.

Dans le cercle de conversation, il y a de la place pour s'exprimer, pour ne pas se sentir seul. Pour en savoir plus, pour réfléchir aux multiples visages des troubles alimentaires et surtout pour trouver des opportunités de soutien et de conseil. En tant que membre de la société, nous devons prendre soin de nous, même si cela ne semble pas facile à première vue.»